le stress, impact sur la scolarité des enfants

Le stress est un malaise qui mine à la fois notre efficacité et notre plaisir de vivre mais c’est une composante inévitable de la vie. Le stress est aussi mobilisateur de ressources.

Un certain degré de stress accroit notre performance. C’est le stress positif comme on le voit dans les domaines sportifs ou artistiques par exemple. Mais trop de stress déclenche divers problèmes (désespoir, perte de confiance en soi, d’estime de soi).

Le stress est une réaction de l’organisme, à la fois physiologique et hormonale.

Cette réaction est une réponse aux exigences de l’environnement ou à un événement extérieur ou encore à une perception d’un danger réel ou imaginaire. L’organisme se mobilise pour réagir à « l’agent stressant » par un système d’alerte, essentiellement nerveux, et par un système de défense, essentiellement hormonal. Ainsi la réaction à une situation  va déclencher une « alarme » nerveuse en envoyant des messages de vigilance à notre cerveau, supposant la perception d’un danger. Le corps va se préparer (par une sécrétion hormonale d’adrénaline et de cortisol) à intervenir face à la situation de danger. Ensuite nous allons mettre en place deux types de réaction : la fuite ou la confrontation du problème.

Au moment de l’émergence du stress, tous nos sens, nos neurones, notre perception sont mobilisés au maximum : soit cela décuple nos forces et nos capacités, c’est le stress positif ; soit le stress déborde notre capacité à le gérer, cela nous bloque, c’est le stress négatif.

Chez les enfants par exemple, le stress naît de l’écart entre ce qu’il pense pouvoir faire et ce qu’il parvient effectivement à  faire. Selon la demande et ses capacités à la satisfaire l’enfant va se sentir « capable » ou « incapable ».

Le stress génère un niveau d’activité émotionnelle incompatible avec le travail scolaire. En état de stress élevé, les émotions envahissent la pensée de l’enfant et le submergent. Au détriment de l’activation de son potentiel et de ses connaissances. Plus rien n’est disponible. Le stress fige toutes ses possibilités.

Certains parents vont pousser leurs enfants à se dépasser face aux difficultés et d’autres vont les surprotéger. Les deux attitudes extrêmes peuvent fragiliser la confiance en soi.

C’est le propre désir de l’enfant de relever un défi qui produira un effet de plaisir, d’efficacité et de satisfaction personnelle.

Un travail sur soi permettra de « déjouer » les causes du stress et de trouver les comportements appropriés pour contourner ces peurs anticipatrices. La relaxation aide également à apprendre à s’apaiser, à se recentrer, à se relier à soi-même.

 

 

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